Voilà, vous y êtes ! La lecture des différents chapitres du Manuel du Parieur vous ont permis d’apprendre les bases et d’avoir les moyens de vous lancer. Il est désormais temps de placer vos premiers paris. Mais au fait, sur quel sport ?
Si vous avez immédiatement envie de répondre « football », « rugby » ou encore « basket » en fonction de votre sport favori, il convient de prendre un peu de recul sur ce choix.
Sommaire
Voilà le sport le plus sûr pour gagner
Vous avez vu ce titre putaclic ?
Si vous êtes tombé dedans, c’est que vous n’avez pas bien lu les chapitres précédents… ?
Effectivement, il n’y a AUCUN sport plus sûr qu’un autre pour gagner. Pour ceux qui ont visionné ma Formation vidéo gratuite Comment avoir de meilleurs résultats aux paris sportifs en 5 étapes simples, vous savez aussi que les termes de confiance, safe, sûr… sont des pièges en matière de paris sportifs.
Ne cherchez pas le sport le plus sûr sur lequel parier : il n’existe pas !
Tous les sports sont « risqués » et peu importe sur quoi vous pariez, vous avez bien sûr un risque de perdre l’intégralité de votre mise.
Mais attendez avant de quitter cet article : il y a encore pas mal de choses intéressantes à traiter !
Est-ce que je dois parier sur le sport que j’adore ?
Voilà une vraie question. Est-ce que le fait que vous appréciez tel ou tel sport doit vous permettre de le « choisir » en termes de betting ?
En fait, on se fiche un peu de ce que vous aimez. Par contre, ce que vous connaissez a de une réelle importance.
Si vous adorez regarder les courses de F1 mais que vous n’avez que de vagues bases sur ce genre de compétition, parier sur la F1 ne me semble pas une bonne idée.
Par contre, si vous avez de vraies connaissances sur le badminton (même si vous ne regardez pas les compétitions), alors vous devriez plutôt vous orienter vers ce sport.
Aimer un sport n’est pas obligatoire pour parier sur ce sport.
Mais connaître le sport en question, les mécanismes, les joueurs… est un atout de taille.
TRJ et sports rentables : pourquoi c’est important ?
De fait, il est primordial de se renseigner sur le Taux de Retour Joueur moyen sur chaque sport ou type de pari qui vous intéresse.
Si vous n’êtes pas encore familier du TRJ, je vous conseille de lire mon article complet à ce sujet : tout savoir le Taux de Retour Joueur.
Il y a effectivement des sports qui « paient mieux » les parieurs que d’autres.
Le football possède un Taux de Retour Joueur élevé
Le football est un sport à haut TRJ, car c’est le sport le plus populaire. Les bookmakers sont souvent comparés sur les matchs de football, de fait ils proposent souvent des cotes assez hautes sur les paris classiques 1N2. Sur d’autres types de paris, le TRJ peut souvent chuter.
Ainsi, sur un même match de football, je relève les cotes sur Betclic :
Taux de Retour Joueur constaté : 97,66%
Pas mal du tout !
Note : pour calculer le TRJ sur un pari, utilisez la calculette TRJ présente ici
Taux de Retour Joueur constaté : 89,18%
La baisse est très nette.
Taux de Retour Joueur constaté : 86,10%
Encore moins bien…
Taux de Retour Joueur constaté : 84,85%
On continue ?
On le voit bien : le TRJ est très élevé sur les cotes 1N2, mais pas vraiment sur les paris moins classiques. Le football est donc un sport à haut TRJ… mais pas toujours. Cela varie en fonction des types de paris, mais aussi en fonction des matchs.
Même si le foot semble être le sport qui « paie » le plus, c’est aussi le sport qui, personnellement, m’a fait le perdre le plus d’argent… Vous trouvez ça paradoxal ? En fait, pas vraiment !
Si les cotes du football sont si importantes, c’est parce que les confrontations au foot génèrent souvent des surprises et des résultats difficiles à anticiper. Arbitrage (erreurs, cartons rouges…), météo, réussite des attaquants (poteaux, penalty raté…), blessures fréquentes…
Tout cela vient rendre un match de foot tout à fait imprévisible, même en cas de rapport de force déséquilibré.
Carquefou – OM, pas vrai ? Vous vous souvenez du résultat ?
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Tennis, basket, rugby, handball… Quel(s) TRJ(s) ?
Les adeptes de la petite balle jaune sont légion en matière de paris sportifs : ils représentent d’ailleurs près de 24% des mises. A titre de comparaison, le football représente, lui, 56%. Mais qu’en est-il du taux de retour joueur du tennis ? Ou du basket ? Ou du rugby ?
En fait, sur tous les sports « de seconde importance » comme le tennis, le basket ou le rugby, les TRJ des confrontations classiques (joueur A VS joueur B au tennis, 1N2 au basket/rugby) oscillent généralement entre 75 et 85%.
C’est plus faible que les paris 1N2 au foot, mais cela reste correct. Dans tous les cas, le TRJ doit vous servir à sélectionner les matchs et les types de paris, et non à éviter un sport sous prétexte que son TRJ est inférieur au football.
Y’a-t-il des sports plus « prévisibles » que d’autres ?
A priori, aucune rencontre sportive n’est plus facile à lire qu’une autre. Chaque événement sportif est une succession de faits, d’inconnues, de gestes… et il est tout à fait impossible de se dire qu’un sport est plus facilement predictable qu’un autre, pour utiliser un anglicisme.
Cependant, il y a des sports très… casse-gueule. Et d’autres qui le sont moins. J’ai parlé plus haut du foot, où il n’est pas rare d’assister à des surprises de taille. Il y a aussi des sports où les surprises sont moins rares.
En matière de rapport de force, le volley est par exemple un sport où il y a moins d’inconnues majeures. Je citerai Mickado du Forum SOSPronostics :
Bien sûr, cela dépend aussi des habitudes et de l’expertise de chacun.
Pour beaucoup de personnes, le volley est imprévisible car les équipes, les joueurs ou même les règles du sport leur sont tout à fait inconnus ! Mais pour ceux qui connaissent le sport en question, il semble possible de trouver des paris solides sans craindre la multiplication des surprises.
A contrario, je ne pense pas que connaître parfaitement bien le foot vous dispensera de tomber sur des matchs aux résultats complètements loufoques ! Ceci n’est que mon avis, et il n’engage bien sûr que moi !
Faut-il parier sur un seul sport ?
Vous le voyez : depuis le début de cet article, je parle des parieurs qui se concentrent sur un sport… Ceux qui parient uniquement sur le foot, ceux qui parient uniquement sur le basket/tennis/rugby/handball/volley… Bref.
Pour moi, il est difficilement concevable de parier sur plus d’un sport. Car le maître mot pour trouver le « meilleur sport » sur lequel parier, c’est de se spécialiser.
Comment pouvez-vous parier QUALITATIVEMENT sur du foot, du basket, un peu de tennis ?
« Oh merde y’a rien ce week-end… Ah si ! Du hockey-sur-glace… Du volley… Je prends ! »
Vous arrivez vraiment à suivre tous ces sports ?
A regarder les matchs ?
A vous renseigner sur l’actualité de chacun des sports ?
A connaître l’état de formes des joueurs ?
A comprendre les enjeux de chaque match, dans chaque compétition ?
Impossible.
Pour moi, un parieur gagnant doit se spécialiser.
Un sport, parfois deux (et encore !). Quelques compétitions suivies.
Pas plus !
De plus, le parieur gagnant s’intéressera seulement à quelques types de paris. Au sein de sa « spécialisation sportive », il va encore un peu plus de spécialiser. Cela lui permettra de garder un œil avisé sur le TRJ de chaque pari, et repérer plus facilement les valuebets.
Concentrez votre énergie sur quelques compétitions
En étant vraiment spécialisé, vous ne dépensez pas votre énergie sur X sports, X matchs ou X types de paris. Vous concentrez votre attention, vos connaissances, vos ressources sur un marché sportif précis, et cela devrait largement suffire à engranger des bénéfices !
Pour ma part, si vous lisez Parieur-Gagnant.com depuis un moment, vous le savez : je parie à 90% sur le basket. NBA et Pro A représentent une grande partie de mes mises. En NBA, je parie exclusivement sur les performances des joueurs. En Pro A, je ne parie que sur les confrontations 1N2 ainsi que sur les handicaps. RIEN D’AUTRE.
Je sais donc précisément où regarder, quelles statistiques contrôler, quels bookmakers sont bien positionnés sur ce type de paris, je connais les TRJ moyens, les cuts habituels… Pour faire simple : j’ai une connaissance accrue de ces marchés.
Résultat ? Malgré un TRJ moyen plus faible qu’un sport comme le football, le basket me permet d’engranger des bénéfices. Et dès que j’ai eu le malheur de placer quelques paris sur le football, mon ROI se mettait subitement à dégringoler : tout simplement car je n’ai pas la connaissance, l’énergie suffisante, l’expertise sur les matchs… ni même l’envie de les regarder.
Bref je ne suis pas spécialiste du football, même si je connais les équipes, les joueurs…
En plus, j’aime bien regarder un match de foot de temps en temps.
Mais ça ne suffit malheureusement pas pour gagner !
Par contre, le sport que j’aime (le basket) est aussi le sport que je suis régulièrement. Pour le coup, ça me va très bien !
Je veux ici rappeler un fait :
97% des joueurs perdent de l’argent
Alors que font les 3% des parieurs gagnants ? Parient-ils sur des sports inconnus, water-polo brésilien et golf jamaïcain ? La réponse est non. Ils parient généralement sur les mêmes sports que M. Tout le monde.
Plus exactement : ils parient sur ces sports « courants », mais plus généralement sur un seul sport. Et même sur une à deux compétitions max.
Leur objectif : outre la spécialisation, rester focus sur un nombre limités de rencontres sportives leur permet de dénicher plus facilement des valuebets.
Sports, valuebets et cotes supérieures à la « normale »
Reprenons tout de suite la définition d’un valuebet (value) :
Il s’agit d’un pari dont la probabilité a été sous-estimée par le bookmaker.
Ce dernier a donc conféré à ce pari une cote supérieure à vos attentes.
En d’autres termes, une value, c’est une erreur de cotes du bookmaker, non pas une erreur mécanique (1,7 à la place de 1,07 par exemple) mais une erreur d’appréciation.
Les valuebets vous permettent de bénéficier de cotes plus élevées que ce qu’elles devraient être.
Plus vous trouvez des bets qui sont value par rapport à la réalité, et plus vous pourrez espérer réaliser des bénéfices. Les paris sportifs ne sont pas plus compliqués que ça !
Bien sûr, pour trouver ces paris intéressants, ce n’est pas toujours facile. Surtout lorsque vous vous attaquez aux marchés de masse…
Sports et marchés de masse : la foire d’empoigne
C’est quoi, un marché de masse ? Ce sont les grands championnats et les gros sports, les plus joués et les plus regardés. En France, il s’agit de la Ligue 1, de la Champion’s League, des compétitions ATP de tennis, de la NBA… Vous pouvez retrouver des stats précises sur ces marchés de masse sur mon infographie réalisée début 2020.
Sur ces marchés de masse, les bookmakers sont à la fois très généreux (= ils vous proposent des cotes alléchantes) et très réactifs (= ils font peu d’erreurs, ou les corrigent très vite). Sauf connaissances exceptionnelles de votre part, il sera donc très difficile de trouver des valuebets sur ces marchés.
Le sport préféré des bookmakers ? C’est le football.
Regardez Unibet, Betclic, Bwin, ParionsSport, Netbet, France-Pari, vBet… ils ne vous proposent des promotions et des cotes boostées que sur le foot ! Qu’est-ce qu’ils sont gentils, les books…
Bien sûr, ils ne sont pas philanthropes ! Le foot, sport de masse par excellence (plus de 50% des mises totales !), est assurément le sport qui rapporte le plus d’argent aux bookmakers. Pourtant, nous avons vu plus haut que c’était aussi le sport qui proposait généralement le Taux de Retour Joueur le plus élevé sur les paris classiques 1N2… Paradoxal ?
Pas tant que ça, en fait. Le football étant un sport propice aux surprises et aux résultats « imprévisibles », les bookmakers y font parfaitement leur beurre. Ils décuplent leurs bénéfices grâce aux paris modifiés et autres paris spéciaux, sur lesquels on a vu que le TRJ dégringolait… Et ils profitent des « promotions » qu’ils vous offrent pour s’engraisser un peu plus !
Le larron de ce petit jeu, le perdant dans 97% des cas… c’est bien sûr le parieur.
Sports & compétitions de niche sont vos amis
De fait, se tourner vers les sports et les compétitions de niche vous permettent d’arriver sur des plates-bandes où les bookmakers sont moins réactifs.
Ces marchés dits « secondaires » sont nettement moins surveillés, et il est plus facile/plus fréquent d’y trouver des valuebets.
Je repense aux propos du forumeur Mickado sur le volley, cité un peu plus haut : sport d’intérieur, non limité par du temps, 4 arbitres… Pas impossible que ce parieur se soit spécialisé dans ce sport, non ? Et ça serait assurément une bonne idée au vu des faibles mises sur ce marché et des éventuels valuebets qu’on pourrait y découvrir !
Pour ma part, je parie à la fois sur un marché de masse (la NBA) et sur un marché de niche (la Pro A). Même s’il s’agit du même sport, les sommes jouées et le suivi des parieurs n’est pas DU TOUT le même.
Sur la NBA (348 millions d’€ joués en 2019), il faut être très réactif à la sortie des cotes pour trouver quelques values. C’est rare, mais ça arrive !
Sur la Pro A JeepElite, la réactivité n’est pas forcément la clef. Il y a beaucoup moins d’argent joué sur le championnat français (14,6 millions d’€ en 2019, 23 fois moins que sur la NBA), et je trouve qu’il y est plus facile de repérer des bons coups. Pas la peine de se jeter sur les opening odds : on a facilement quelques heures avant de voir des grandes fluctuations.
Bien sûr, c’est aussi plus difficile de suivre ce championnat : moins médiatisé, moins d’infos, moins de médias, moins de matchs facilement visibles…
Autre revers de la médaille : il n’y a qu’une poignée de matchs chaque semaine en Pro A, contre des matchs toutes les nuits en NBA…
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Il n’y a pas de meilleur sport pour parier
Cela, je l’ai dit dès le début de l’article et je pense que c’est maintenant plus clair pour tout le monde. Dire que tel sport est meilleur que tel autre, c’est une bêtise de premier ordre.
Il y a des sports de niche plus favorables à la découverte de valuebets.
Il y a des marchés de niche plus favorables à la découverte de valuebets.
Votre connaissance du marché / du sport / de la compétition en question fera la différence entre un pari pris « au hasard » et un pari qualitatif.
C’est toujours votre connaissance, votre analyse qui déterminera les rencontres sportives sur lesquelles vous pouvez parier. Et ce sont vos résultats qui détermineront les marchés les plus valuables pour vous et pour vos bénéfices.
Vous ne pouvez pas connaître les sports ou compétitions les plus rentables pour vous AVANT de jouer.
Dans une optique où vous voulez maximiser vos gains, il semble logique de parier sur le sport qui vous rapporte le plus d’argent. Pour savoir quel sport et quelle compétition vous font gagner le plus d’argent, pas le choix : il est impératif d’avoir une gestion de bankroll saine, de suivre vos paris au jour le jour, et de tirer des conclusions une fois que vous avez placé un nombre suffisant de paris.
Il ne vous reste donc plus qu’à vous lancer.
Bonne chance, ami parieur !
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